Le premier séjour que François a effectué au Japon, c’était avec Espace Langue Tokyo en août 2012. Il avait alors 16 ans et avait été hébergé un mois en famille d’accueil. Après son retour en France, l’obtention du bac et un semestre en fac de médecine, François a travaillé 6 mois à plein temps pour se payer un 2nd séjour à Tokyo. Son objectif : s’avancer en japonais pour la rentrée à l’INALCO de Paris à l’automne 2014.
Pour ses deux nouveaux mois de cours intensifs à ELT (juillet et août), il a cette fois-ci choisi un hébergement en Sakura House, dans le quartier de Omori (à 2 stations de Shinagawa sur la ligne JR Keihin Tohoku). Il raconte : “comme j’étais déjà venu il y a 2 ans, je connaissais Tokyo donc j’ai choisi cette résidence parce que je savais que c’était un emplacement pratique. Je n’ai pas été déçu, le quartier était super, la chambre spacieuse, avec un mobilier largement suffisant pour deux mois et le lit est tout à fait confortable.” Son loyer s’élève a un peu plus de 70 000 yens par mois, toutes charges comprises. Il insiste sur la rapidité du réseau internet de sa résidence, notamment grâce à la possibilité de brancher un câble réseau (trouvable sur place à petit prix).
Famille d’accueil ou Sakura House ?François revient sur la différence entre son 1er et 2nd séjour avec ELT :
“Pour quelqu’un qui vient pour la première fois, je conseille l’hébergement en famille d’accueil qui fait partie des réelles découvertes culturelles. Il ne faut cependant pas le choisir par dépit ou par paresse de chercher son hébergement si l’on est pas prêt à se plier à certaines contraintes.” En effet, il faut rentrer avant une certaine heure pour le dîner et les familles habitent souvent assez loin de l’école. Il ajoute : “Si c’est pour simplement assister aux repas et retourner tout de suite dans sa chambre, ça ne sert à rien et ça ne se fait pas. Il faut donc faire l’effort de leur consacrer du temps, mais lorsqu’on ne connait pas encore Tokyo ni la culture, et surtout lorsqu’on fait toutes les activités proposées par ELT, cela reste la meilleure option. L’hébergement en guest house est moins ‘prise de tête’, on est plus indépendant, libre de faire ce que l’on veut quand on veut, surtout si on connait déjà du monde sur Tokyo et les endroits où l’on veut sortir.”
Où sortir ?Lorsqu’il est interrogé sur son quartier favori de Tokyo pour sortir, François répond que c’est le quartier de Takada no Baba (à 2 stations au nord de Shinjuku sur la ligne JR Yamanote) :
“ Il y a le Big Box, sur 9 étages avec à chaque étage un truc sympa à faire : Centre commercial, salle d’arcade, bowling, fléchettes, karaoke, Izakaya juste derrière...”
Et question budget ?Sur le plan financier, François semble avoir dû faire plus attention cette fois-ci: “Lors de mon premier séjour, avec l’hébergement en famille d’accueil en demi-pension, en plus des cours intensifs de japonais le matin et des activités l’après-midi, il était plus facile de gérer les dépenses, je savais exactement de combien j’allais avoir besoin. Avec la guest house et tout le temps libre (je n’ai quasiment pas pris d’activités proposées par ELT pendant 2 mois cette année), on ne peut pas vraiment prévoir. En plus je ne suis pas un grand cuisinier... Enfin heureusement, ce n’est pas la nourriture qui coûte le plus cher à Tokyo mais les transports et les sorties.”
Pour éviter tout problème de retrait (des plafonds sont souvent fixés par les banques françaises), il conseille de venir avec suffisamment de liquide :
“Les cours et le billet d’avion se payent en avance depuis la France. Pour le loyer chez Sakura House, la CB est acceptée. C’est pour toutes les dépenses en dehors de ces frais ‘prévisibles’, qu’il faut prévoir un budget en yens”. Il conseille d’ailleurs un bureau de change à la gare de Paris Ouest qui prend une plus faible commission que les autres pour la conversion d’euros en yens.
(si quelqu'un à de plus amples info à ce sujet n'hésitez pas à les poster)Gestion du temps libreOutre la difficuté de gestion du budget, François insiste aussi sur l’importance de concilier révisions et sorties : “Il ne faut pas oublier que les 4 heures quotidiennes de cours de japonais sont fatigantes, surtout que cette année j’ai enchaîné la session de juillet avec celle d’août, et le rythme de vie imposé par l’hébergement en famille d’accueil facilite cette conciliation, contrairement à la liberté accordée par l’hébergement en guest house.”
A la rentrée dernière, Francois a intégré l’INALCO et compte sur tout ce qu’il aura assimilé en cours de japonais à ELT pour avoir plus de facilités tout au long de son cursus. “Je constate que je suis maintenant capable d’avoir une conversation en japonais. Avec 3 ou 4 heures par jour, on imprime vraiment tout ce que l’on apprend.”
François revient sur ce qu’il a préféré de ses séjours à ELT :“ Les profs sont toutes supers, comme la famille qui m’avait accueilli, on voit qu’elles ont l’habitude du contact avec les Francophones et on passe de très bons moments en cours, on rigole tout en étudiant. J’ai aussi gardé contact avec les accompagnateurs d’activités qui sont des élèves japonais de l’école, et bien entendu mes camarades d’il y a 2 ans avec qui l’on fait régulièrement des sorties sur Paris.”
Quant à son expérience chez Sakura House, François raconte : “Les bureaux sont très agréables, il y a 4 personnes francophones avec qui j’ai échangé et qui sont toujours très réactives et sympathiques ! Après plusieurs heures sans sommeil, je suis arrivé un peu en vrac et le personnel m’a tout de suite mis à l’aise.” François souligne par ailleurs plusieurs avantages à choisir Sakura House : “Je trouve ça vraiment bien qu’ils ne facturent pas au mois. La durée minimum de location est d’un mois, mais pour tout mois incomplet supplémentaire, c’est compté à la nuit. C’est comme ça que j’ai pu rester 2 mois et demi. Et puis il ne faut pas oublier l’avantage du partenariat avec ELT (10 000 yens de moins sur la caution). Je les recommande sans hésiter”.
Maintenant que François va consacrer l’année à étudier le japonais, il ne prévoit pas de si tôt de revenir passer les vacances d’été à l’étudier davantage. Il vise dorénavant un séjour plus long grâce aux possibilités de venir en année d’échange universitaire.