Aujourd'hui, Yuki-sensei nous a initié à l'art délicat de la calligraphie ^^
Après un petit rappel historique sur l'origine de la calligraphie, on passe en revue notre matériel:
Du papier fin (hanshi), deux pinceaux (un pour la calligraphie proprement dite et un plus fin pour signer), de l'encre (sumi) et une pierre à encre.
Il faut faire attention à écrire sur le papier côté lisse et adopter la bonne position (le dos bien droit, la main gauche sur la table, le pinceau tenu par 3 doigts de la main droite).
L'encre se dépose sur le pinceau aussi d'une façon particulière, en appuyant pour lui donner une forme.
On commence par des kanjis simples pour les premiers tracés, mais c'est plus compliqué que ça en a l'air
Entre le mouvement à donner au pinceau, la quantité d'encre à mettre et la pression dans le geste, les premiers kanjis ressemblent vite à des pâtes!.
Mais Yuki-sensei est là pour venir en aide aux étudiants en détresse!
Certaines calligraphies rappellent étrangement le logo des produits laitiers
Stéphanie-san est en transe, Yuki-sensei l'a félicité!
Après s'être entrainé sur une multitude papier fin
c'est le moment de choisir un kanji en particulier pour l'écrire sur une feuille cartonnée (avec en fond des sakura, la classe
)
Encore quelques brouillons, histoire de se familiariser avec les différents traits et leur ordre de traçage, avant de se lancer.
C'est parti, il est temps d'écrire son kanji sur le beau papier, une seule feuille par personne, c'est la pression! Tout le monde est très concentré, après il y a deux écoles, ceux qui contemplent leur feuille fixement et ceux qui attaquent immédiatement!
Au final tout le monde s'en sort
et repars avec son souvenir japonais "c'est moi qui l'a fait".
De l'avis général, un sentiment d'apaisement et de sérénité découle de la calligraphie